• textes

    Textes de moi ou pas.

    Toujours sur le même sujet.

  • Envieuse elle m'attendait

    Je ne l'apercevais

    Je marchais l'air de rien

    Sautillant comme si la mort viendrait demain

    Dans son piège je suis tombée

    Je ne pouvais me relever

    Elle m'agrippa de ses mains fermes

    M'éloignant de mes merveilles

    Elle m'emmena au plus profond d'elle-même

    Je cherchais alors mes ailes

    Nous nous enfonçâmes dans la terre

    Mes ailes ensuite, me laissèrent

    Prisonnière de ses filets

    Je m’agaçais

    Me cherchant des raisons

    Expliquant ces tribulations

    J'en trouvais

    Sûrement insensées

    Mais cela me fit du bien

    De me dire que ce n'étais pas pour rien

    Qui pourrait m'aider ?

    Qui voudrait m'illuminer ?

    Qui me sauvera donc

    De cette fosse sombre.

    Désespérée

    Voilà ce que j'étais

    Je compris ici

    Le but de mes soucis

    En cet instant, lorsque nous nous regardâmes

    Elle me prit mon âme

    La désespérance

    Voilà qui était mon assaillante

    Je ne pourrais un jour sortir

    Qu'avec l'un de tes sourires.


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  • Il aimait la mort, et ses sombres promesses,

    Avenir incertain d'un garçon en détresse,

    Il voulait mourir, laisser partir sa peine,

    Oublier tous ces jours à la même rengaine.

     

    Elle aimait la vie, heureuse d'exister, 

    Voulait aider les gens et puis grandir en paix,

    C'était un don du ciel, toujours souriante,

    Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente.

     

     

    Mais un beau jour, la chute commença,

    Ils tombèrent amoureux, mauvais choix,

    Elle aimait la vie et il aimait la mort,

    Qui d'entre les deux allait être le plus fort ?

     

    Ils s'aimaient tellement, ils auraient tous sacrifié,

    Amis, famille, capables de tous renier,

    Tous donner pour s'aimer, tel était leur or,

    Mais elle aimait la vie et il aimait la mort.

     

    Si différents et pourtant plus proche que tout,

    Se comprenant pour partager un amour fou,

    L'un ne rêvait que de mourir et s'envoler,

    L'autre d'une vie avec lui, loin des atrocités.

     

    Fin de l'histoire : obligés de se séparer,

    Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité.

    Aujourd'hui, le garçon torturé vit pour elle,

    Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes.

     

    Il aimait la mort, elle aimait la vie,

    Il vivait pour elle, elles est morte pour lui.


     

    Pascal alias NeVeR


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  • Ai-je fais quelque chose qui te déplaît ?

    Ou est-ce le fait de m'être renfermé ?

    Était-ce un faux pas ?

    Puis-je arranger cela ?

    Tu me fuis.

    Tu m'oublis.

    Le passé existe-t-il encore dans ton coeur ?

    Tout ces merveilleux moments de bonheur

    Ont-ils été vite remplacer,

    Par une amitié forcé ?

    Moi je ne sais plus que faire.

    Je ne sais plus, je désespère.

    Reviens,

    Ou je t'éteins.

     


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  •  

     Je vis dans un monde assez étrange. Un jour peut-il être exaspérant, mais l’autre plus qu’amusant. Je le vois généralement comme très attractif, mais mes sautes d’humeur du «simple au double » pouvons nous dire, se font très fréquente. Qu’est-ce qui le rend agaçant ? Simplement son principe. Nous naissons. Tout le monde est heureux autour de nous, « regardez comme il est chou ! », « oui, c’est le plus beau bébé du monde » etc. Notre mère pleure, elle est si heureuse. En grandissant, les larmes laissent la place aux cernes, et des deux nous sommes la cause. Nous entrons à l’école, tout heureux, nous ne savons pas que nous allons y rester des années. Puis nous grandissons. Le collège, le lycée, voilà les études ! Nous sommes près à travailler. Nous sommes près pour la «vraie vie ». Parce qu’avant ce ne l’était pas ? Nos premiers amis, nos premiers devoirs, nos premiers livres, le début de notre existence ! N’était-ce pas réelle ? Je n’ai jamais compris cette expression … Première rencontre, le coup de foudre, nous voilà déjà mariés. Le temps passe vite. La vie est courte. Ne serait-ce pas qu’une introduction ? En grandissant nous apprenons ce qu’est la vie. Pour certains, ils l’avaient compris bien avant. Mais les gens, idiots les rejetaient. C’est justement la stupidité des Hommes qui rend cette vie monotone si amusante. Je n’en suis même pas au tiers de ma vie. Les gens m’ignoraient jusqu’alors. Mais pour je ne sais qu’elle raison, ils se sont mis en tête de m’énerver. Mais ils ne savent pas que j’adore admirer la bêtise humaine, et ils me le permettent si souvent. Ils sont hypocrites, prétentieux, égoïste –voire ego-centrique- et veulent toujours avoir plus de problèmes que son voisins. Mais pourquoi ? Ne sont-ils pas satisfaits de leur bonheur ? Il faut croire que non. Ils sont idiots. Tout comme ils croient m’agacer, mais ils ne font que m’amuser. Toujours les mêmes répliques démodés –quand il y a des mots- et sans sens. Leur but est de me toucher psychologiquement, ils me touchent, oui, mais en bien. Ils me remontent le moral, me font oublier le reste, je devrais tout de même les remercier, au fond.

    par moi le 12/02/11

     


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  • Je lis en ce moment un livre, avec beaucoup de "parenthèses" sur les différentes croyance à propos de la mort. Voilà un extrait :

    120 – Philosophie japonaise

    Le Naoshige a dit :
    " La voie du samouraï est faite d’une passion pour la mort.
    Si un homme est habité d’une telle passion, dix hommes ne pourront en venir à bout.
    Il faut être pris de fanatisme et de passion pour la mort pour accomplir des exploits. Si on se laisse envahir par le discernement, il est alors trop tard pour user de cette force. Selon la voie du samouraï, loyauté et piété filiale sont superflues, seule compte la passion de la mort. Loyauté et piété filiale viendront ensuite l’habiter d’elles-mêmes."

    Les Thanatonuates, Bernard Werber

     


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